11 Décembre 2007

Diego Suarez
Balade en VTT jusqu'à Ramena

Réveil relax aujourd'hui (c'est les vacances tout de même !). Après un bon petit déjeuner au bord de la piscine, je pars en quête d'un loueur de VTT. Après une bonne heure de déambulation, je finis par en trouver un. Je loue le vélo pour une demi-journée. Mon objectif est d'aller jusqu'à Ramena, qui est un peu à Diego Suarez ce qu'Ifaty est à Tuléar : le coté balnéaire (hum !). Et me voilà parti pour une vingtaine de kilomètres. Au début, la route est plutôt bonne. Et en plus çà descend. Cool ! Mais au bout de quelques bornes, elle est complètement défoncée et par endroits, en travaux. Ca monte, ca descend. La route est parfois jonchée de gros cailloux pointus. Plutôt creuvant et même un peu casse-gueule. Une fois de plus, il doit faire plus de 30° à l'ombre et... il n'y a presque pas d'ombre tout au long de la route ! La baie de Diego est superbe avec son pain de sucre planté en plein milieu. Le vélo est un vélo malgache entretenu ... à la malgache. Les freins sont quasi-inexistants à l'arrière. J'ai eu l'occasion de m'en rendre compte dans une descente lancé à fond et qui, au beau milieu, s'est transformé en champs de bataille (aïe aïe aïe).
Je suis têtu. J'arrive à Ramena au bout d'une bonne heure et demi d'efforts. Là, je me pose un bon moment dans une petite gargotte sur la plage pour reprendre des forces. Dans le petit restaurant, deux lémuriens s'amusent des clients en crapahutant dans les poutres de la baraque. Quand je pense qu'il y a quelques jours j'ai marché pendant des heures dans une forêt infestée de sangsues pour en apercevoir !
Une fois requinqué, je remonte sur mon vélo pour refaire le même trajet en sens inverse. Tout ce qui montait descend, mais tout ce qui descendait doit forcément remonter surtout à la fin. Les ouvriers qui travaillent sur le bord de la route sont super cools. Ils me lancent (nooon... pas des cailloux mais) de grands "Bonjour !" quand je passe ou font un petit signe de la main. En fait j'ai bien l'impression qu'ils se fouttent de moi en train de pédaler en plein solei. La saison des pluies approche et le ciel a tendance à s'obscursir en fin d'après-midi. Le jeu entre la lumière et l'ombre offre alors des paysages magnifiques.
J'arrive à Diego épuisé après avoir descendu 3 bouteilles d'eau dans la journée. En rendant le vélo, le loueur me dit que mon temps pour rallier Ramena est dans la moyenne. Cooool, mais je suis claqué quand meme. Je termine la journée dans la piscine du grand hôtel. Je vais pas faire de vieux os ce soir.
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