|
|
Aujourd'hui, c'est le grand départ de Ranohira vers Ifaty, dernière étape du périple vers le sud de l'île. Avant de partir de Tananarive, Gaëlle m'avait donné 2 sacs de vêtement qu'elle m'a chargé de donner où il me semblerait les plus nécessaire. Nous arrêtond donc la voiture au bord de la route à deux pas d'un petit village plutôt pauvre. Une femme se tient sur le bord de la route. A peine ai-je sorti un premier sac de la voiture, qu'une vingtaine de personnes se ruent sur moi et s'arrachent les vêtements que je leur tends. C'est là qu'on se rend compte de la misère dans laquelle se trouve le pays. Désolé, j'ai pas pris le temps de faire des photos mais voici à quoi ressemblait ce petit village. C'est villages sont innombrables à travers le pays.
Après quelques heures de route, nous arrivons à Sakaraha, c'est LA ville des chercheurs de saphir. Le sous-sol de Madagascar regorge par endroit de pierres précieuses et semi-précieuses. Il n'y a qu'à se promener dans les marchés de Tananarive pour décourir le nombre incalculable de marchands de pierres. Sakaraha fait un peu penser à une ville du far west à la grande époque de la ruée vers l'or. C'est tout aussi dangereux à cause d'une véritable mafia qui règne ici et il ne fait pas forcément bon s'y attarder. Nous nous arrêtons à l'écart de la ville mais nous la traversons d'un trait.
Nous poursuivons notre route jusqu'à Tuléar, une ville à laquelle je n'ai pas trop accroché et je préfère poursuivre la route vers les villages de pêcheurs d'Ifaty et de Mangily. Ici, plus de route et il faut emprunter une piste ensablée pour rejoindre notre destination.
Cette journée sera marquée par une grosse discussion avec le chauffeur qui, selon lui, devait me déposer à Ifaty puis remonter sur Tana. Moi, on m'avait dit qu'il resterait à ma disposition jusqu'à ce que je reprenne l'avion pour Tana. Arrivés à Ifaty, je contact, avec beaucoup de peine, Mickael, qui, une fois de plus arrangera la situation. Ensuite, c'est la prise de quartier au bamboo club, charmant petit hotel sous forme de bungalows à deux pas de la plage.
Je profite de la soirée pour faire quelques photos du couché de soleil.
Au diner, je fais la connaissance de Freja, une zambienne, de père allemand et de mère danoise. Elle habite au Danemark et elle parle anglais (je sais, c'est compliqué !). Nous nous rendons compte que nous sommes les 2 seuls clients de l'hôtel. Je rencontre également Philippe qui s'occupe des activités nautiques. Nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin, pour mon baptême de plongée.
|
|
